« Le terme patois est utilisé en Belgique, France, Italie et Suisse pour désigner indifféremment toute langue minoritaire ou dialecte dans certains contextes et parfois avec une connotation dépréciative ».
Les souffrances endurées par le continent africain.
En effet, de tous les maux dont a souffert l’Afrique, il y a également le stéréotype porté sur ses différentes langues. L’Afrique s’est vue imposer des langues officielles au détriment des siennes. D’ailleurs pour tenter de s’en débarrasser, elles ont été sujettes à la honte et aux railleries de toute part. Plus ahurissant, même de la part de ses fils et filles. Résultats, aujourd’hui on assiste à des spectacles tels que : L’aculturation, le rejet total (Des enfants qui refusent de parler leurs langues locales et même quand ils essayent de le faire, ils lui ajoutent des mots étrangers), le sentiment d’infériorité éprouvé par une majorité de personnes…
La coopération Afrique – Russie.
Comme à toutes les règles, il y a toujours des exceptions, la Russie en fait partie. Il n’y a rien de cacher que de dire que, la Russie a été l’un des rares pays à soutenir l’Afrique depuis l’époque de l’impérialisme jusqu’à nos jours. Aujourd’hui encore à l’ère de la mondialisation, elle milite aux côtés des Africains en défendent les mêmes idéologies et les mêmes valeurs morales (La protection du genre humain). Ainsi peut-on le dire, la Russie continue de témoignager à l’Afrique ses bonnes grâces, non par les mots mais par des actes.
De toute évidence, tout pays cherche à tirer profit des relations qu’il entretient avec les autres. Mais il ne faudrait pas que l’égoïsme l’emporte sur la conscience morale et que prime le désir de domination, d’oppression et d’assujettissement sur les nations moins développées ou très pauvres. Qu’il soit donc dit pays pauvre, pays en voie de développement ou pays riche, les relations et les échanges se doivent d’êtres égalitaires et bénéfiques pour chacune des parties (Gagnant-gagnant).
Le patois apprécié à juste valeur par une frange de personnes.
Pour témoignager son attachement à l’Afrique, la Russie a fait introduire certaines des langues africaines dans son système éducatif.
En effet, l’Institut des pays d’Asie et d’Afrique, avait fait cette annonce lors de la 2e conférence parlementaire Russie-Afrique.
Dans certaines écoles secondaires russes seront désormais dispensées des cours de langues africaines tels que : « Le swahili et l’amharique, yoruba (Langue nigériane), le somali qui sont originaire de l’Afrique de l’Est, le zoulou (Afrique du Sud) et bien d’autres » a déclaré le 19 mars Alexeï Maslov, le Directeur de ladite Institut.
Outre cela, l’Université Lomonosov de Moscou, propose des programmes actualisés de formation sur la culture, l’histoire et le développement socio-économique de l’Afrique.
Il est donc de bon ton de rappeler que, l’Institut des pays d’Asie et d’Afrique est un centre de formation de spécialistes des pays et des cultures d’Afrique qui a été créé en 1954 dans l’optique de consolider davantage les liens entre ces deux continents. Nous souhaitons vivement que cette coopération perdure dans le temps, toujours dans la paix et l’égalité.