Les identités des 30 personnalités formant le premier gouvernement de la 5e République sont désormais officielles. Deux jours après son entrée en fonction, le président Brice Clotaire Oligui Nguema a constitué, ce lundi 5 mai 2025, son équipe gouvernementale.
Ce nouveau cabinet regroupe des responsables issus du secteur financier, du domaine économique et de la société civile. Une composition qui reflète la volonté des autorités de réinventer l’action publique après la phase de transition entamée en 2023 et achevée le 12 avril dernier à travers les élections.
Cette formation ministérielle, la toute première de la 5e République, a été annoncée par le Secrétaire général de la Présidence, Guy Rossatanga-Rignault.
Tout d’abord, Séraphin Moundounga est désigné vice-président de la République. Alexandre Barro Chambrier occupe désormais le poste de vice-président du gouvernement, une fonction qui remplace celle de Premier ministre, supprimée dans la nouvelle loi fondamentale.
Parmi les figures majeures de ce gouvernement figurent Henri-Claude Oyima, nommé ministre d’État en charge de l’Économie, des Finances, de la Dette et des Participations, chargé de la lutte contre la vie chère, et Camélia Ntoutoume-Leclercq, ministre d’État en charge de l’Éducation nationale, de l’Instruction civique et de la Formation professionnelle.
Ulrich Manfoumbi Manfoumbi prend la tête du ministère des Transports, de la Marine marchande et de la Logistique. François Ndong Obiang est affecté à la Réforme et aux Relations avec les Institutions. Régis Onanga Ndiaye conserve son poste aux Affaires étrangères, chargé de l’Intégration régionale et de la Diaspora.
Brigitte Onkanowa est désignée ministre de la Défense nationale. Hermann Immongault est responsable de l’Intérieur, de la Sécurité et de la Décentralisation. Séraphin Akure Davin occupe la Justice, garde des Sceaux, en charge des Droits humains.
Philippe Tonangoye est en charge de l’Accès universel à l’Eau et à l’Énergie. Paul-Marie Gondjout assure la gestion de la Communication et des Médias. Maurice Ntossui Allogo devient ministre des Eaux et Forêts, chargé des conflits entre populations et faune.
Mays Mouissi est nommé ministre de l’Environnement, de l’Écologie et du Climat. Laurence Mengue Me Nzoghe, épouse Ndong, est responsable du ministère de la Mer, de la Pêche et de l’Économie bleue, ainsi que porte-parole du gouvernement. Gilles Nembé est en charge des Mines et des Ressources géologiques.
Sosthène Nguema Nguema supervise le ministère du Pétrole et du Gaz. Adrien Mougougou prend la direction du ministère de la Santé. Ludovic Menié est responsable du Logement, de l’Urbanisme et du Cadastre.
Pascal Ogowet Siffon gère le Tourisme durable et l’Artisanat. Louise Mboumba Mbina prend les rênes de la Planification et de la Prospective. Nadine Awanang, épouse Anato, est chargée des Affaires sociales et de l’Inclusion.
Simplice-Désiré Mamboundou est nommé à l’Enseignement supérieur et à la Recherche scientifique. Marcelle Ibinga, épouse Itsitsa, est chargée de la Fonction publique et du Renforcement des capacités. Patrick Barbera-Isaac prend les commandes du ministère du Travail, du Plein emploi et du Dialogue social.
Maître Lubin Ntoutoume est ministre de l’Industrie et de la Transformation locale. Édouard Mukendi est aux commandes des Travaux publics et de la Construction. Mark Doumba est chargé de l’Économie numérique, de la Digitalisation et de l’Innovation.
Zenab Nyingha Chani hérite du portefeuille de l’Entrepreneuriat, du Commerce et des PME-PMI. Odette Polo, épouse Panzou, est responsable de l’Agriculture, de l’Élevage et du Développement rural. Élodie Diane Fouefoué, épouse Sandjoh, est nommée ministre de la Femme, de la Famille et de la Protection de l’Enfance.
Armande Longo Moulengui est à la tête du ministère de la Jeunesse, des Sports, du Rayonnement culturel et des Arts, également en charge de la Vie associative.
Il convient de rappeler que la nouvelle Constitution, adoptée par référendum en novembre dernier au cours de la Transition déclenchée après le coup d’État d’août 2023, a mis un terme au régime semi-parlementaire au profit d’un système présidentiel.
Selon les autorités gabonaises, cette série de nominations représente une avancée majeure dans le processus de renforcement des institutions et de la gouvernance nationale de la 5e République.