Le gouvernement gabonais voudrais donner une suite à l’audit et les remboursements sur la dette intérieure qui ont eu lieu il y’a peu, en ouvrant une ère nouvelle dans les secteurs des mines et du pétrole. Et parceque le pays vise l’assainissement de ces secteurs, Libreville a décidé de réintégrer l’Initiative sur la transparence des industries extractives (ITIE) qui est une référence mondiale sur la promotion de la bonne gouvernance des ressources pétrolières, gazières et minières.
Le Gabon veut repartir sur de nouvelles bases sept ans après sa suspension de l’initiative. Une nouvelle équipe a dû être installée pour se faire. Ainsi on a fait confiance à Léontine Bibey, la nouvelle présidente du groupement d’intérêt, une femme bardée de diplômes, notamment en droit et en finances et formée en France.
De prime à bord, il faudra d’abord comme mission, designer les représentants des secteurs extracteurs notamment sur le plan pétrolier et minier avec pour but de jouer un rôle très important au sein de l’initiative comme ce fut le cas par le passé.
L’ITIE est constitué de trois principaux acteurs notamment l’État, les compagnies minières et pétrolières, ainsi que la société civile dont Georges Mpaga est le représentant. Selon ce dernier, la société civile aura pour mission de s’assurer de la transparence et surtout de la bonne gouvernance des revenus du secteur extractif.
La transparence est le motif qui a beaucoup milité pour l’esclusion du Gabon en 2013 pour avoir été incapable de fournir les rapports des années 2009, 2010 et 2011.