Le président béninois se souvient encore des législatives de 2019 une élection qui avait vu la non participation de l’opposition. Il est très souvent taxé d’obstacle à la démocratie béninoise tout en verrouillant toute la machine électorale en sa faveur. ainsi donc Patrice Talon voudrait utiliser présidentielle, fixée au 11 avril 2021, pour démontrer tout le contraire.
Le numéro 1 béninois a laissé entendre que l’opposition sera présente et prendra part à la prochaine election présidentielle notamment les forces Cauris et les démocrates. « Nous allons tout faire pour que le candidat passe aux élections, pour que les élections soient « inclusives », pour qu’on ne retombe plus jamais dans ce qui s’est passé . Je ferai tout ce qui est de mon pouvoir pour que les candidats des autres aient leurs parrainages. » a-t-il lancé.
Le parti des « démocrates » est le futur parti en création de l’ancien président Boni Yayi. même s’il est l’œuvre d’un ancien dans la politique béninoise, il sera tout de même nouveau à la présidentielle de 2021. Ici personne ne croit en la volonté de Boni Yayi d’organiser une élection inclusive pas même le vice président du parti Nourénou Atchadé « Nous ne croyons pas aux propos du chef de l’État, a réagi son vice-président au sujet de l’engagement présidentiel. Nous devons obliger Patrice Talon à accepter que dans une démocratie, il doit y avoir des élections pour tout le monde et que ce n’est pas seulement lui qui désigne les personnes qui lui plaisent, pour aller aux élections. ».
Patrice Talon a démarré ce jeudi 26 Novembre une tournée qui doit l’emmener dans 12 départements du pays. à la rencontre des populations à qui il demandera d’évaluer ses actions. Une tournée que l’opposition dénonce comme une pré-campagne. Tout devrait commencer à Savè et à Tchaourou, deux villes théâtres des violences meurtrières lors des élections législatives de 2019. Tchaourou, fief et ville d’origine de l’ancien président Boni Yayi, est réputée lui être hostile. Mercredi, un groupe de jeunes a manifesté contre la venue du président selon plusieurs sources. suite à la pandémie de coronavirus toutes les rencontres se tiendront en salle avec les précautions requises. Pas de grands rassemblements et la responsabilité revient aux médias locaux de relayer les échanges en direct pour permettre à un grand nombre de suivre. l’opposition qui n’entend plus observé la scène comme se fut le cas en 2019 reste dressé contre la politique du président sortant et demande des élections ouvertes le 21 Avril prochain.