Le Festival de Cannes.
Les organisateurs du Festival de Cannes ont annoncé le 14 avril dernier, les films sélectionnés officiellement pour l’édition 2022. Ladite édition se tiendra du 17 au 28 mai prochain.
Pour l’heure tout est fin prêt, mais la réelle interrogation repose sur la place cette année du cinéma africain au plus grand rendez-vous du cinéma au monde.
La Rumba Rosa.
Entre autres événements culturels prévus ce mois, nous avons La Rumba Rosa le 21 avril à Paris, plus précisément à la Bonne Espérance Gallery. Il s’agit de l’événement du peintre congolais Thonton Kabeya.
L’artiste invite le public à une exploration de l’univers de cette danse pratiquée en RDC comme « un exutoire, une méditation, un phénomène culturel d’acculturation ». C’est également un art qui rassemble toutes les communautés.
The Milk of Dreams.
En français « le lait des rêves », cet événement sera à l’honneur du 23 au 27 novembre 2022, à la 59ème exposition internationale d’art de Venise.
« Donner la parole aux artistes pour qu’ils créent des projets uniques qui reflètent leurs visions et notre société », promet la commissaire Cecilia Alemani. Des artistes de 57 pays prendront part à cet événement de haut envergure, à savoir, Kapwani Kiwanga, artiste d’origine tanzanienne. Pour la première fois de l’histoire, 03 pays africains prendront part : le Cameroun, la Namibie et l’Ouganda.
Quant aux membres du jury international, nous aurons la présence du commissaire camerounais installé en Allemagne, Bonaventure Soh Bejeng Ndikung. Ce dernier va occuper, à partir de 2023, le poste de directeur de la Haus der Kulturen der Welt (HKW) à Berlin.
Quelques événements qui ont eu lieu.
Vues d’Afrique.
La 38e édition de Vues d’Afrique, à Montréal, accueillait son public en salle à la Cinémathèque québécoise, du 1er au 10 avril dernier, après seulement une semaine de présentation en ligne.
Dans la liste des grands événements du plus grand festival de cinéma africain sur le continent américain, nous avons la 1ère nord-américaine de Haut et fort du réalisateur marocain Nabil Ayouch. Ensuite le documentaire-choc inédit « L’empire du silence » de Thierry Michel. En 3ème position la comédie « Les trois lascars » du burkinabè Boubakar Diallo. Et enfin » La femme du fossoyeur » du somalien Khadar Ayderus Ahmed. Pour rappel, cette dernière était « l’Étalon d’or du Fespaco de 2021 ».
Picasso à Dakar 1972-2022.
L’événement a été inauguré le 1er avril dernier à Dakar au Sénégal dans le Musée des Civilisations Noires.
Il s’agit d’un exposé dit exceptionnel qui a réuni les œuvres de plusieurs musées français et sénégalais, afin d’initier un dialogue entre le maître espagnol et les objets d’art du continent africain.
Ce n’est pas tout.
Voyage au-delà de l’illusion, qui a eu lieu le 1er avril dernier aux Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique.
I See a Bird (Je vois un oiseau) de Chourouk Hriech au Drawing Lab, à Paris sera présenté jusqu’au 15 juin.
L’exposition du ndop « Sur la route des chefferies du Cameroun », du 5 avril au 17 juillet 2022 au Musée du Quai Branly.
Le 07 avril dernier la Fondation Blachère inaugurait sa nouvelle exposition Kaleidoscope à Dakar et Kinshasa. Nous avons eu droit à un témoignage artistique de l’explosion urbaine en Afrique pour le changement des espaces et des mentalités.
Il est temps de prendre conscience de l’importance de la Culture pour le continent africain. Cet art du beau, du savoir concevoir, du savoir agencer, du savoir innover, du savoir émerveiller est une solution idoine pour un meilleur développement de l’Afrique. Il ne faudrait pas avoir peur de copier le bon exemple, mettre des structures adéquates sur pied, encourager les artistes, et élaborer des mécanismes de valorisation de cette Culture. Ce n’est qu’ainsi que l’Afrique pourrait atteindre ses objectifs d’un développement durable.