D epuis le début de la pandémie du siècle, une nette augmentation de la demande d’accès à distance a été observée partout en Afrique : l’utilisation des services bancaires et assurantiels en ligne affiche dans plusieurs pays une augmentation nette de 20 % à 40 %.
Le marché de l’assurance en Afrique est évalué à près de 68 milliards de dollars en matière de prime pour environ 174 applications dédiées au mobile money, pour 500 millions d’utilisateurs. Conscient de ce potentiel, plusieurs actionnaires et créanciers sont exciter à l’idée de se faire une place dans la famille des assureurs en Afrique.
En effet, face à ce nouveau paradigme, les assureurs adaptent leur positionnement, ainsi que leur offre. Cela passe par la mise en place d’actions très concrètes telles que le déploiement de solutions en gestion (auto, santé…) de plus en plus performantes, incluant la transmission aux clients d’un accès à une information digitalisée et en temps réel en leur donnant accès aux textes numérisés sur l’ensemble de leurs parties prenantes internationales. Les spécialistes du courtage s’investissent plus que jamais dans la facilitation de l’expérience client, suscitent des synergies, et s’inscrivent dans la temporalité nouvelle imposée par l’avènement du tout-numérique.
Malgré le contexte et les échéances à franchir, il n’en demeure pas moins que le potentiel de l’Afrique va lui permettre d’être le continent du siècle : les énergies renouvelables présentes en abondance peuvent soutenir un tissu économique chaque jour étoffé par des TPE/PME résilientes (86%), et une jeunesse de plus en plus entreprenante.
Le secteur de l’assurance participera sans aucun doute à cet essor sans précédent, en garantissant à ces économies en pleine ébullition la stabilité et la sécurité dont elles ont besoin pour croitre. Pour ce faire, les opérateurs doivent plus que jamais se saisir de la révolution numérique : il y va de l’émergence du continent africain demain.
Patience ONANA
Mots clés : Assurance, Afrique, développement.