Le rapport de cette étude prévoit que l’Afrique sera la région à la croissance plus rapide dans le secteur des fintechs avec un taux de croissance annuel composé (TCAC) évalué à 32% en termes de revenus des fintechs jusqu’en 2030.
Par conséquent, les revenus des fintechs devraient évoluer de six fois à l’échelle mondiale allant de 245 milliards de dollars à 1,5 billion de dollars d’ici 2030.
Également, le rapport passe au peigne fin différents secteurs des fintechs notamment les prêts, les assurances, les dépôts, la gestion du patrimoine et l’infrastructure financière. Elle met aussi l’accent sur l’environnement réglementaire et l’impact des technologies émergentes telles que l’intelligence artificielle et la technologie des registres distribués.
Malgré les obstacles rencontrés, notamment une régression de 69% de l’activité des transactions finctechs en Afrique au premier trimestre 2023, le rapport prône néanmoins la croissance future des fintechs africains.
Le parcours des fintechs sur le continent reste tout de même primitif, mais recèle un potentiel qui permettra la transformation de l’industrie des services financiers.
Le rapport souligne la nécessité d’une approche plus professionnelle des régulateurs et de leur rôle de leader, tandis que les acteurs traditionnels coopèrent avec les fintechs pour leur évolution numérique.
Nigel Morris, associé directeur chez QED investors vulgarise le potentiel de croissance non seulement sur les marchés développés mais aussi sur ceux émergents des fintechs en Amérique latine en Asie et en Afrique où les occasions d’innovation sont encore plus grandes.
Se projetant plus loin, le rapport suggère aux régulateurs des mesures pour équilibrer la croissance, telles que la création des voies plus rapides pour les licences bancaires et celles des institutions de paiement ainsi que le soutien à un écosystème de banque ouverte.
Il souligne également la nécessité de l’infrastructure numérique, publique de systèmes permettant la fourniture des services essentiels et d’avantages au grand public tels que : L’identification numérique et la vérification afin de promouvoir l’évolution économique à priori sur les marchés émergents.