Les habitations de Ganvié sont érigées sur des pilotis en bois, conçus pour résister à l’humidité et protéger les habitants des variations du niveau de l’eau. Les toits, quant à eux, sont en tôle ou en feuilles de palmier, offrant une protection efficace contre les vents et les intempéries.
À Ganvié, toutes les activités tournent autour de l’eau. Ici, pas de taxi : Le principal, et presque unique, moyen de transport est la pirogue. Elle est utilisée pour se déplacer entre les maisons, les écoles, les églises et le marché flottant.
Sur le plan économique, Ganvié vit au rythme de la pêche et de l’aquaculture, cette dernière consistant à élever des poissons dans des enclos en bois appelés acadjas.
Cependant, comme tout havre de paix naturel, Ganvié fait face à de nombreux défis environnementaux, notamment l’urbanisation, la pollution et l’exploitation excessive des ressources halieutiques. Ces problèmes affectent la biodiversité et la qualité de l’eau.
D’après l’histoire, Ganvié trouve ses origines au XVIIe siècle, avec les Tofinu. Accablés par la traite négrière, un groupe de Tofinu chercha refuge dans un lieu sûr. La religion dahoméenne, qui dominait alors la région, interdisait les attaques sur l’eau. Cette interdiction permit aux Tofinu de s’installer sur le lac Nokoué, à l’abri des menaces.
Ganvié est inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis plusieurs décennies. Cette localité lacustre continue d’attirer de nombreux visiteurs. Il est donc impératif de gérer cette zone touristique avec soin, en misant sur un développement durable.