La parasitologue camerounaise, Antoinette Ntoumba fait des recherches sur des nanoparticules pour montrer l’efficacité des plantes face à l’infection du paludisme. Ainsi après 7 années d’expérience, elle met sur pied un pesticide contre la transmission du paludisme.
En attendant d’avoir un vaccin anti paludéen, la communauté scientifique se réjouit de voir ce pur produit 100% bio du Cameroun, prêter main forte à la lutte contre le paludisme.
Le produit est en effet un dérivé des plantes locales aidant à combattre les larves des moustiques, responsables de la transmission du paludisme.
Cette innovation viendra à coup sûr aider dans la lutte contre les moustiques, devenus de plus en plus résistants aux insecticides chimiques.
Selon Antoinette Ntoumba, «Ce que nous proposons, c ‘est de combattre véritablement cet aspect de résistance des moustiques. Et surtout, procurer ce produit naturel à moindre coût aux populations», explique la chercheuse.
La parasitologue camerounaise est entourée d’une équipe brave et dynamique. Elle a réussi à développer la formule de son produit dans un laboratoire de la faculté des sciences de l’université de Douala. Cette nouvelle formule lui a permis d’être récompensée en 2020 par l’Unesco, pour son procédé novateur dans la lutte contre le paludisme.
«Ce produit est très efficace. On l’utilise déjà dans nos quartiers et même dans nos ménages. Il faut qu’on ait un protocole bien élaboré et structuré. Si on le répand, vous allez voir qu‘on va diminuer le nombre de moustiques. Et si par ailleurs, on réussit à le faire, nous aurons par conséquent diminué le nombre de patients victimes de paludisme dans les hôpitaux», a-t-elle souligné.
Une chose est sure et certaine, l’inventrice du produit bio à la camerounaise, cherchera à produire son insecticide à grande échelle. Même si cela reste un grand challenge elle parviendra à atteindre ses objectifs.