Ladite industrie devra être capable de produire 2,5 millions de m3 de bois issus de la forêt restaurée. Et ce à partir de 2045. Le projet est entre autre soutenu par l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN).
La raison de ce projet est claire.
« À terme, il sera question de permettre au pays de remplacer son offre de bois constituée quasiment du bois des forêts naturelles par un bois de forêts plantées », dévoile le directeur des Forêts, Anicet Ngomin.
« Il y a actuellement en Afrique une très forte dynamique, dépassant toutes les attentes, en faveur de la restauration des forêts, et l’UICN est désireuse de coopérer avec le Cameroun et d’autres pays de la région afin de concrétiser leurs engagements » a indiqué la Directrice générale de l’UICN, Inger Andersen.
Pour l’UICN, cet engagement du Cameroun au défi de Bonn (une initiative de l’ONU qui vise à restaurer 150 millions d’hectares de terres dégradées dans le monde), servira à « mettre en place des moyens d’existence durables pour les populations dépendant des forêts, à protéger l’exceptionnelle richesse d’espèces sauvages du pays, à réduire les émissions de carbone et à avancer vers la réalisation des Objectifs du développement durable ».
Afin de mener à bien ce projet au cours des 25 prochaines années, le PNDF aura besoin de 12 893 milliards de FCFA. Un projet qui représente plus de la moitié des 22 millions d’hectares de forêts, qui couvrent 46% du sol, du territoire camerounais.