La Covid-19 et ses conséquences économiques ont permis à l’or d’atteindre le zénith en Août dernier grâce à 2 000 dollars d’once. Une montée impressionante qui a suscité un espoir d’exploitation et de profit au Zimbabwe, en plein essai de reconstruction d’une économie appauvrie. Le métal jaune suffira t-il à parvenir à une croissance économique durable? Cela est envisageable.
Toutefois, l’or même avec des revenus bénéfiques pourra à lui seul relever l’économie du Zimbabwe?
Une chose très complexe pour un pays caractérisé par la corruption, le manque d’eau et d’électricité, une absence de liquidité de monnaie et la rareté du carburant.
Commerce illicite: un fléau qui fait tache
Le Zimbabwe de coutume exporte 60% du secteur minier. Un secteur qui connait une croissance de 7,7% cette année au détriment de 4,1% selon des chiffres du ministère des Finances. Une évolution réalisée en majeure partie par le précieux métal jaune.
Cependant la fin du commerce illicite de l’or reste un combat pour Harare. À cet effet, le gouvernement a bien que mal envisagé des règles pour diminuer ces « déperditions » aurifiques. Mesures peu armées et incertaines d’être appliquées car il y a deux ans, le salaire minimal des fonctionnaires a été fractionné en dix. Des efforts s’y imposent désormais pour parler d’une véritable reforme économique.