L’enquête est basée sur plus de 200 entretiens avec des témoins, des articles de journaux, des travaux académiques, des documents officiels. Elle ne conclut pas à une complicité de génocide de la France et ne recommande pas de poursuites judiciaires contre les responsables politiques français.
Contrairement au rapport duclert, le rapport muse évoque la période après 1994 et dénonce une opération de camouflage de la part de l’état français qui aurait enterré son passé au Rwanda: déformé la vérité et protégé les génocidaires.
Le chef de la diplomatie rwandaise estimé dans cette interview que la publication de ce rapport quelques semaines après celle du rapport d’une commission d’historiens français concluant à des responsabilités « lourdes » et « accablantes » de Paris dans la tragédie, va « contribuer à la réconciliation entre la France et le Rwanda ».
Lire aussi: Rwanda: vers le recyclage des pneus abandonnés.
« Je pense que la France n’a pas participé à la planification du génocide et que les Français n’ont pas participé aux tueries et aux Exactions » déclare le ministre Rwanda en assurant que: « le gouvernement rwandais ne portera pas cette question devant une cour ».
La France a rendu possible le génocide contre les tutsis, un génocide qui était pourtant prévisible: c’est la principale conclusion du rapport sur le rôle de la France commandé en 2017 par le gouvernement rwandais à un cabinet d’avocats Américains et rendu public ce lundi 19 Avril.