En effet, ce projet de loi adopté par le gouvernement consacre la militarisation de la police, mais également de la protection civile. En d’autres termes, les sapeurs-pompiers. A présent, ces milliers de soldats seront déployés sur le terrain pour des tâches spécifiques. Il s’agit par exemple d’assurer la sécurité des populations et de leurs biens dans les « zones reconquises par l’armée ».
Outre cet objectif, cette décision du conseil a pour but de faciliter la sécurisation et le retour de l’administration malienne dans des localités internes du pays qu’elle a délaissé. Car, pour des raisons de sécurité, des milliers d’écoles sont fermées sur le territoire national.
Sur le terrain, ces nouveaux bras vont couvrir les arrières des Forces armées et de défense engagées aux combats, pour la lutte contre le terrorisme. Ainsi, ils bénéficieront des mêmes avantages que les militaires. Mais de fait, leur nouveau statut leur enlève le droit de grève. A cet effet, le gouvernement souhaite à nouveau ouvrir les portes et fenêtres des établissements scolaires.
Cette décision gouvernementale arrive à point nommé pour le Mali où les forces armées ont grand besoin d’aide. Désormais, ils ne seront plus seuls et pourront compter sur la police et les services de protection civile.