Il s’agit d’une nouvelle unité industrielle dite ultra-connectée qui va servir à accroître la capacité de production de Pharma 5 et permettre au groupe de soutenir la souveraineté sanitaire du Maroc.
En effet, la Smart Factory a coûté plus de 300 millions de dirhams (soit 17 699 619 103,43 de FCFA) et est la première usine pharmaceutique 4.0 du continent africain.
Un cahier de charges bien précis.
Cette infrastructure pharmaceutique va donner la possibilité au groupe Pharma 5 d’augmenter par 5 ses capacités en production. C’est une contribution assez importante aux efforts du royaume pour généraliser l’assurance maladie obligatoire et garantir la souveraineté sanitaire du pays sur le plan national.
Pour y parvenir, cette usine est dotée d’une capacité à intégrer toutes les avancées technologiques du futur plus précisément dans le secteur de l’intelligence artificielle. Grâce à la digitalisation des processus, associée à la robotisation de diverses opérations, elle a été construite dans un écosystème d’innovation unique, et positionne l’habilité au centre de tout le processus de conception et d’exploitation.
Créer des emplois directs.
Un protocole d’accord a été avalisé entre le groupe Pharma 5 et le ministère de la Santé et de la Protection sociale durant la cérémonie d’inauguration. Ce dernier doit mettre en valeur la création des nouvelles unités de production, de recherche et de développement dans les nouvelles aires thérapeutiques, afin de créer minimum 300 emplois directs.
Le chômage reste l’un des freins au développement économique africain. La santé quant à elle est un domaine où le continent enregistre encore un léger retard dans la qualité des soins. Cependant, cette première usine en terre marocaine fera d’une pierre, deux coups. Elle va réduire le nombre de chômeurs marocains, améliorer les soins sanitaires dans ce pays du Maghreb et par la même occasion diminuer le taux de décès lié aux maladies jusque là pas bien ou non traitées dans ce royaume.