Le tourisme au Maroc a reçu un coup dur depuis l’avenue de la crise sanitaire et surtout avec plus de deux mois de fermeture de l’espace aérien. Finalement la réouverture des frontières du pays a été effective ce lundi. Et pour s’y faire, un nouveau protocole sanitaire pour les touristes étrangers a été mis sur pied, et bien reçu par les acteurs majeurs de ce domaine d’activité.
Des mesures strictes dans un contexte particulier.
Fermées depuis le 29 novembre dernier, les frontières marocaines sont rouvertes, mais de nouvelles mesures ont été prises. Désormais, pour entrer sur le territoire marocain, tout voyageur devra non seulement être vacciné, présenter le résultat d’un test PCR négatif de moins de 48 h à l’embarquement mais aussi devra être soumis à un test antigénique et des tests PCR dès l’arrivée sur le territoire.
Quant aux touristes, il y a : « la possibilité d’effectuer un test supplémentaire à l’hôtel ou au centre de résidence 48 heures après leur entrée sur le territoire », dévoilent les autorités dans un communiqué officiel.
Un secteur qui doit recevoir un coup de pouce.
« On a envie de se projeter sur l’avenir. L’envie de Maroc, elle est toujours là, au contraire. Depuis cette annonce, ils ont tous envie de revenir. On voit des réservations, effectivement, qui montent dans toutes les destinations et confirmées par les professionnels. Nous avons travaillé depuis plusieurs mois sur un dispositif pour la relance et la réinvention qui touche le développement du tourisme interne qui est un élément très, très important. Le premier marché du tourisme marocain, c’est d’abord les Marocains au Maroc. Et on travaille avec les autorités la main dans la main pour reconstruire les routes aériennes, une par une, pour retrouver la place qui revient à notre destination de leader du continent africain », explique Hamid Bentahar, le président de la Confédération nationale du tourisme.
Un plan de relance à point nommé.
Seulement en deux ans, le secteur touristique marocain a connu d’énormes pertes. Tout d’abord une baisse sans précédent de 71% des arrivées touristiques et enfin une perte de 20 millions de voyageurs et 90 milliards de dirhams soient 80 millions d’euros de revenus en devises.
Cependant, le gouvernement vient de lancer un plan d’urgence de deux milliards de dirhams, environ 1,8 million d’euros. Cet argent permettra de préserver les emplois d’une part, et d’autre part va permettre à de multiples entreprises du secteur de faire face aux contraintes financières causée par l’arrêt de leurs activités.
Pour donner un réel coup de pouce au secteur du tourisme, le gouvernement a prévu entre autres « un programme de partenariats avec des voyagistes internationaux et des compagnies aériennes ».
Mieux encore, dès le retour des touristes étrangers, une campagne de publicité internationale sera programmée pour la promotion de la « destination Maroc ».
Une situation qui démontre une fois de plus que la crise sanitaire mondial, le Covid-19 continu de sévir sur la planète Terre. Comme le dit cet adage africain « l’on n’attache pas les remèdes sur un maïs que les oiseaux ont déjà mangé ». Une manière de rappeler que quoi que l’on puisse faire, le Covid est là et nous devront vivre avec ce virus comme tout autre. Mais surtout que l’Afrique grâce à ses ressources naturelles et ses talents devra trouver des mécanismes pour donner vie à son économie et une avancée remarquable à son développement.