L’opinion Congolaise s’est réjouie après l’annonce de cette baisse, mais certains se posent des questions autour des contrats publics de délivrance des passeports. Un nouveau contrat renégocié avec la firme Semlex à travers sa filiale congolaise Locosem. Un contrat transitoire avant de trouver un partenaire définitif, explique Nicolas Kazadi, chargé des infrastructures à la présidence de la République.
S’il est vrai que les frais dus aux tiers et commissionnaires ont été élagués à l’issue d’âpres discussions des questions demeurent sur les toutes premières négociations qui fixaient un prix exorbitant par passeport.
Plusieurs ONG avaient d’ailleurs exigé un audit sur le sulfureux contrat avec la société Semlex. Et l’ONG « Le Congo n’est pas à vendre » constate que cet audit n’a jamais eu lieu. L’un des membres de cette structure, Jean-Claude Mputu, affirme que le contrat transitoire a été conclu avec la filiale congolaise de Semlex dans une opacité inquiétante.
Sur quelle base, interroge-t-il, a-t-on décidé de continuer avec la même firme, même si c’est à titre transitoire ? Jean-Claude Mputu reconnait tout de même que la révision à la baisse du prix du passeport congolais est une avancée importante, mais il veut comprendre pourquoi ne pas nous permettre un prix encore plus bas. Selon lui le tarif d’un passeport ne devrait pas dépasser 50 dollars.