Cette initiative s’inscrit dans la volonté du gouvernement kényan à fournir à sa population des smartphones abordables, fabriqués localement à des prix relativement bas, soit compris entre 6 500 et 7 000 shillings kényans (environ 50 USD), comme le prévoit la société.
Suite à la sortie du ministre des Technologies de l’Information et de la Communication Eliud Owalo, annonçant qu’un premier lot de 1 million de smartphones serait disponible sur le marché dans les deux prochains mois, Safaricom espère également exporter ses smartphones vers d’autres pays africains. Cependant, la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECAf) reste un atout et une opportunité d’étendre le marché de consommation.
La demande actuelle des populations kenyanes en ce qui concerne les smartphones est supérieure à l’offre. Safaricom prévoit donc de répondre à cette demande croissante en proposant des smartphones abordables, tout en cherchant à étendre sa présence sur le continent africain grâce à l’exportation de ses produits.
Pour réaliser ce projet, Safaricom a dû lutter contre les nouvelles taxes sur les téléphones mobiles proposées dans le projet de Loi de finances 2023, car elles auraient entraîné une augmentation des coûts de production et aura des répercussions sur les prix d’achat des consommateurs.
Safaricom est un opérateur de réseau mobile kenyan coté en bourse dont le siège est à Safaricom House à Nairobi, au Kenya. C’est le plus grand fournisseur de télécommunications au Kenya et l’une des entreprises les plus rentables de la région de l’Afrique orientale.