« Nous n’avons jamais atteint ce stade de développement du gaz naturel dans l’histoire de notre pays », s’est réjoui samedi 11 juin January Makamba, le ministre de l’Énergie, qui affirme que ce projet va changer considérablement l’économie tanzanienne.
Ce projet d’une très grande ampleur, devrait permettre l’ouverture de la voie à l’exploitation des importantes réserves de gaz de la Tanzanie, estimées à 1 630 milliards de mètres cube sur terre et en mer. Il s’agit du terminal de gaz naturel liquéfié (GNL) dont la construction est prévue dans la ville portuaire de Lindi, dans le sud-est du pays.
Il faut cependant signaler que Shell et Equinor ne sont pas à leur première expérience en Tanzanie. Car, les deux entreprises sont déjà présentes à une centaine de kilomètres au large de la ville de Lindi, où elles exploitent déjà plusieurs blocs avec d’autres compagnies qui recèleraient à eux deux plus de 1 000 milliards de mètres cubes de gaz.
Grâce à cet accord de nouvelles discussions pourront être ouvertes pour aboutir à une décision finale d’investissement (FID) en 2025 et un début d’activité espéré à l’horizon 2029-2030.
La signature de cet accord est le résultat de la part des deux géants gaziers auprès des autorités tanzaniennes car le projet de 30 milliards de dollars était dans les tiroirs depuis plusieurs années. L’on se souvient encore que le PDG de Shell et la vice-présidente d’Equinor avaient même mis quelque peu la pression l’an passé sur le gouvernement tanzanien pour débloquer ce projet suspendu depuis 2017.
C’est finalement en mars 2021 que le chantier est relancé par la présidente Samia Suluhu Hassan, après son accession au pouvoir. Ce Samedi, les autorités tanzaniennes se sont félicitées de la signature de cet accord. « Nous n’avons jamais atteint ce stade de développement du gaz naturel dans l’histoire de notre pays », s’est réjoui January Makamba, ministre de l’Énergie, pour qui ce projet va changer considérablement l’économie tanzanienne.
Pour sa part, la présidente tanzanienne Samia Suluhu Hassan a écrit sur son compte Twitter que «les 70 000 milliards de shillings qui seront investis entraîneront une révolution majeure pour stimuler notre économie et le bien-être des Tanzaniens ».