Ces rebelles se revendiquent membres du Mouvement pour la paix, la reconstruction et le développement (MPRD). Ils ont quitté la prison de Klessoum juste après avoir bénéficié de la loi d’amnistie votée par les autorités en fin décembre. Cette loi d’amnistie a pour but de faciliter leur participation au dialogue national prévu le 15 février 2022.
Par ailleurs, l’amnistie concerne les personnes condamnées pour 4 infractions diverses à savoir : les crimes d’opinion, le terrorisme, l’atteinte à l’intégrité de l’État et le recrutement et utilisation d’enfants dans la guerre. Au regard de certains médias, le chef de l’Union des forces pour la démocratie et le développement, le général Mahamat Nouri, arrêté en 2019 à Paris pour des crimes présumés contre l’humanité commis au Soudan entre 2005-2010, aurait été libéré pour des raisons sanitaires en 2020.
Pour Human Right Watch, ces libérations survenues en cette période, suscitent des inquiétudes. Car, Celles-ci pourraient garantir l’impunité pour les crimes graves passés et ouvrir la voie à de futurs abus.
C’est une mesure prise par le gouvernement Tchadien. A cet effet, tout reste à espérer que les choses se passeront pour le mieux au dialogue national prochain.