Durant deux semaines, c’est-à-dire du 22 septembre au 08 octobre 2023, cette salle accueillera des artistes venus de pays divers qui se succèderont sur scène.
Dans une forme de messe latine, accompagnée de chants traditionnels congolais appelés Missa Luba, le photographe congolais Sammy Baloji a amené son public dans l’histoire du royaume Kongo avant la colonisation.
« Je m’intéressais à ces sujets là car, l’histoire raconte que ce sont les belges qui ont amené la civilisation au Congo. Alors, il était plus que nécessaire de mener des recherches sur le passé du Congo enfin d’en ressortir une histoire du peuple Kongo, des traces de civilisations, d’organisation politique », explique Sammy Baloji.
Cette histoire qui retrace les origines d’une civilisation ancienne et d’un Kongo ancien est interprété par Fiston Mwanza Mujila.
Dans un jeu d’acteur, ce poète met en évidence les similarités entre l’histoire passée et celle présente dans le but de susciter des interrogations chez les spectateurs.
« Ces lettres de correspondance, on tombe sur des choses qui sont drôles, des vêtements que le roi belge envoie à son homologue congolais, des civettes qu’on envoie au Portugal. C’était important d’interroger à l’heure actuelle ces évènements qui continuent sous d’autres aspects, sous formes d’aides humanitaires », souligne Fiston Mwanza Mujila.
En ce qui concerne la version musicale de Missa Luba, Sammy Baloji est accompagné du guitariste Pytshens Kambilo, une collaboration qui s’est inspirée de la célèbre « Rumba » congolaise et qui a su captiver les spectateurs.
« Dans la chanson, on met en évidence la « Rumba » en mixant plusieurs titres notamment indépendance « Tcha Tcha » et un titre de Dr Nico « Bougie ya Motema ». Cette combinaison est faite pour vraiment donner l’accent qu’il est question des origines congolaises », explique Pytshens Kambilo.
La 9e édition de Dream city ira jusqu’au 08 octobre 2023 avec des thématiques qui toucherons toutes les tranches d’âge.