L’ancien premier ministre de la République du Tchad a été réélu lors d’une réunion en ligne à huis clos entre les chefs d’Etats africains. En effet , il était le seul candidat en lice à sa succession à la tête de la commission , principal organe exécutif et institution clé de l’union africaine .
C’est la main haute, en fin d’après midi que le tchadien Moussa FAkI a obtenu ce second mandat pour quatre (4) ans à la tête de l’organisation panafricaine ,en dépit des tentatives de certains pays de reporter l’élection . C’est le cas de l’Etat d’Ouganda ,invoquant ainsi l’intégrité du vote vu les problèmes techniques .
Cependant, les soutiens de Moussa FAkI ont fait entendre leur points de vue et les chefs d’Etats sont passés au vote . Il obtient cinquante une (51) voix en sa faveur sur cinquante quatre (54) votants , bien qu’il faisait face aux accusations d’une » culture de harcèlement sexuel, de corruption et d’intimidation « au sein de la commission, d’après la note récente de l’international Crisis Group (ICG) .
L’ex premier ministre tchadien sera sécondé par la rwandaise Monique NSANZABAGANWA deuxième avec quarante deux (42) voix pour un nombre dépassant les 2/3 requis . Elle surpasse ainsi deux concurrentes ougandaise et Djiboutienne ayant obtenu seulement douze (12) voix . Conformément à la nouvelle structure de cet organe , les ministres des affaires étrangères vont élire dans la foulée les autres membres de la commission passant de huit à six dont trois hommes et trois femmes .
Durant son mandat , le président réélu a la lourde charge de piloter cette institution alors que le continent africain rencontre de nombreux défis notamment les crises économiques touchant de nombreux pays à cause de la covid 19 dont la deuxième vague fait déjà des ravages sans oublier la multiplication des conflits .
Avec son nouveau président Félix Tshisekedi et son président de commission reconduit ,l’union africaine est donc sur la bonne voie afin d’atteindre ses objectifs et développer l’Afrique .