Dans son œuvre Transhumanism, Science Merchants and the Future of Man, le philosophe camerounais Ebénézer Njoh Mouelle abordait déjà cette transition évidente vers une domestication de la technologie. Son approche pédagogique se distingue par des explications détaillées sur le transhumanisme : ses définitions, les initiatives mondiales pour sa normalisation, mais aussi les dérives et dangers concrets pour l’éthique humaine et la survie de l’humanité.
Le siècle d’après, récit de science-fiction de 188 pages écrit par l’écrivain camerounais André Hubert Onana Mfege, aborde ces thématiques de manière plus accessible. L’œuvre met en scène un être hybride, mi-homme, mi-machine, issu d’un programme militaire et doté à la fois de sentiments humains et de capacités technologiques avancées. Cet individu est confronté aux failles liées à la cybercriminalité, déjà perceptibles de nos jours.
Ce roman décrit le quotidien d’un homme vivant au XXIIᵉ siècle, dans un monde où les progrès technologiques facilitent la vie tout en imposant des défis complexes. Le protagoniste a pour mission de rétablir la vérité dans un écosystème mêlant métaphysique et gadgets numériques omniprésents. À travers des thèmes comme la passion, l’amour, la déception, la gouvernance et la croyance, Le siècle d’après offre une réflexion sur les contours d’une vie classique, transposée dans un futur où les avancées technologiques façonnent une société civile et dirigeante corrompue.
Ce récit invite les lecteurs à imaginer l’avenir qu’ils souhaiteraient léguer à l’humanité, avec ses avantages et ses inconvénients, tout en incitant à des actions proactives pour se préparer à ce futur ou pour l’éviter. L’œuvre, éditée par les Éditions Jets d’Encre, est disponible sur leur site internet et sur diverses plateformes numériques.