Le premier coup de pioche de l’ouvrage a été donné en juillet dernier par Emmerson Mnagagwa. Ce dernier, à ce moment précis, ne faisait pas l’économie de la volonté de son administration à travers ce chantier de la démesure.
» Cette cité intelligente sera un élément clé qui apportera une valeur ajoutée à notre nouvelle ville ici. Le développement, dans le courant de l’année, de la ville intelligente sur 15 500 acres sera la ville la plus intelligente de notre région « , expliquait le président zimbabwéen.
Ce projet de 500 millions de dollars qui comprend des villas somptueuses, des maisons de ville luxueuses, des bureaux de haute technologie et une tour commerciale de 15 étages, couvrira 2,5 millions de mètres carrés.
Selon Batanai Matsika, responsable de la recherche, Morgan & Co » L’investissement des Émirats arabes unis dans le projet de ville intelligente est tout à fait instrumental du point de vue du développement économique. Nous nous attendons bien sûr à ce que les entreprises, les entreprises locales, bénéficient de cette création d’emplois et du développement d’une infrastructure de base. Je pense que nous constatons un énorme manque d’infrastructures au Zimbabwe et nous pensons que ce type d’investissements nous permettrait d’atteindre les objectifs de notre vision 2030, à savoir devenir une nation à revenu intermédiaire « .
En rappel, les flux d’investissements directs étrangers ont baissé à 194 millions de dollars en 2020, contre 745 millions de dollars en 2018, avant le début du COVID-19.