Le ministre de l’Economie de la planification et de l’aménagement du territoire (Minepat), Alamine Ousmane Mey et le résident de la Banque mondiale au Cameroun, Abdoulaye Seck, ont signé il y a quelques temps un accord de crédit d’un montant de 400 millions de dollars soit 35,94 milliards de FCFA pour le financement du Projet de développement de la région du Lac Tchad (Prolac). C’est un accord de cinq ans dont la période s’étant de 2021 à 2026.
Pour parvenir à développer le Lac Tchad en l’état actuel des choses il faut repartir les actions à mener en différents secteurs et en fonction des priorités.
Ainsi de façon claire et objective cet accord vise entre autres l’accroissement du niveau de revenu d’environ 40 000 personnes vivantes dans cette zone, le renforcement des capacités de 60 chercheurs, enseignants et étudiants issus d’Instituts de recherche de l’université de Maroua, la réhabilitation d’environ 200 Km de route à travers le traitement des points critiques mais surtout l’accroissement de la productivité agricole d’environ 5 % en moyenne.
Alamine Ousmane Mey, cosignataire de cet accord a laissé entendre que la feuille de route est maitrisée, le redressement de la région sera de mise. Cette même feuille de route vise également à soutenir la coordination régionale tout en œuvrant à la prévention des crises, le renforcement de la connectivité et les moyens de subsistance agricoles dans les provinces/régions sélectionnées du Cameroun, du Tchad, et du Niger.
Tous ces pays ne sont pas cités au hasard car l’objectif est la recherche de l’accroissement des capacités de résilience des populations vivant autour du Lac Tchad, les plus vulnérables notamment femmes et enfants. Dans le même temps remettre cette partie sur la voie de l’émergence un programme qui selon Alamine Ousmane Mey s’inscrit dans le cadre du « Plan spécial de reconstruction de la région de l’Extrême-Nord », instruit en août dernier par le chef de l’Etat.
Cette contribution de la Banque mondiale, vis-à-vis du Prolac n’est pas la première du genre. En mai 2020 le groupe avait approuvé deux opérations de l’Association internationales de développent (Ida), d’une enveloppe globale d’un peu plus de 206 milliards de FCFA soit 346 millions de dollars. Dans celle-ci, le projet de développement de la région du Lac Tchad avait bénéficié d’un financement de 170 millions de dollars soit 101, 26 milliards de FCFA.