Malgré la crise sanitaire mondiale due à la pandémie à corona virus le projet a été approuvé par Abuja en septembre dernier. Les travaux sont estimés à 32 mois soit un peu moins de trois (3) ans. Le Niger sera donc l’un des grands gagnants du projet.
Ainsi cette ligne, même si elle n’est qu’une voie, contribuera à fluidifier les échanges commerciaux entre le Niger enclavé et le reste du monde, en lui ouvrant l’accès aux ports nigérians de Lagos et de Lekki, à plus de 1 200 kilomètres au sud.
Les travaux de ce tronçon seront réalisés par le groupe de BTP portugais Mota-Engil.
La voie ferroviaire Kano-Abuja fait partie d’une série de projets visant la réalisation d’infrastructure d’envergure.
Abuja estime que cette ligne de chemin de fer de 284 kilomètres, prolongée au Niger, son voisin du Nord, est cruciale pour relier la première économie du continent au reste de l’Afrique de l’Ouest.
La construction de la voie ferrée Kano-Maradi fait partie d’un plan d’aide, pour le Nigeria, à la reconstruction des régions du Nord lesquelles ont subi ces dix dernières années les conséquences des actions terroristes du groupe Boko Haram.