Ce sommet mondial a connu la présence de nombreux chefs d’état africains à l’instar du président nigérian, Muhammadu Buhari et de son homologue kényan, Uhuru Kenyatta. Ces derniers ont exposé leurs objectifs et les cadres institutionnels mis en place pour les atteindre.
« Au-delà de la fin du brûlage du gaz d’ici 2030, le secteur pétrolier et gazier a pris des mesures pour la diversification, les systèmes de gestion des risques, l’assurance (indistinct) la recherche et le développement et la planification des crises énergétiques. » a révélé le président du Nigéria, Muhammadu Buhari.
« Dans notre cheminement vers l’objectif de 2050, le Kenya entend achever sa transition vers les énergies renouvelables. Et les énergies propres représentent déjà environ 90 % de l’approvisionnement total en électricité au Kenya, et nous avons l’intention de porter ce pourcentage à 100 % d’ici à 2030. » a déclaré le président kényan, Uhuru Kenyatta.
Egalement présent le président Cyril Ramaphosa de l’Afrique du Sud. Il a profité de son discours pour exhorter les nations développées à aider les nations en développement à atteindre les objectifs climatiques. Il a ainsi laissé entendre que si les pays les plus pauvres contribuent généralement moins aux émissions mondiales, ce sont eux qui « souffrent le plus des effets dévastateurs du changement climatique’’.
Nous appelons les économies développées, qui sont historiquement les plus responsables des émissions, à assumer leurs responsabilités envers les économies en développement. Cela sera vital pour restaurer les liens de confiance entre les économies développées et en développement. »
Bien que optimiste, le président américain Joe Biden n’a pas ignoré la difficulté de la mise en œuvre de ces objectifs ambitieux en matière de changement climatique. Pour lui ce sommet mondial n’est qu’un début. L’atteinte des objectifs ne sera possible que si toutes les résolutions issues des assises soient mises en œuvre.