Le patron de la diplomatie de L’UE a donné ces assurances lors de sa rencontre, samedi, à Bamako avec le président malien Bah N’Daw. Une participation notamment dans le sillage des prochaines élections générales.
Les premiers tours de la présidentielle et des législatives auront lieu le 27 février 2022, et d’éventuels seconds tours respectivement les 13 et 20 mars. Cette précision a été faite lors d’une conférence de presse donnée par le ministre de l’Administration territoriale, le lieutenant-colonel Abdoulaye Maïga.
Ce double scrutin s’inscrit « dans le cadre strict du respect de la durée de la transition, c’est-à-dire 18 mois », a-t-il souligné. « C’est une transition qui doit être historique. Elle servira de base au nouveau Mali, avec un processus et un calendrier à suivre, avec des élections, des réformes structurelles et une bonne gouvernance », a déclaré Josep Borrell Fontelles.
Ce double scrutin marquera la fin de la transition consécutive au coup d’Etat contre l’ex-président Ibrahim Boubacar Keïta et Josep Borrell Fontelles a laissé entendre que la transition doit être historique. Elle devrait servir de base au nouveau Mali, avec un processus et un calendrier à suivre, avec des élections, des réformes structurelles et une bonne gouvernance.
L’annonce d’un calendrier électoral était attendue avec une impatience croissante par la communauté internationale et faisait l’objet de nombreux débats depuis des mois à Bamako, notamment sur la capacité ou la volonté des autorités de transition à les organiser.
Les partenaires internationaux du Mali, qui avaient au bout de quelques semaines pris acte du renversement du président Keïta et de la création de ces nouvelles institutions, au nom de la stabilité nécessaire dans un pays miné par la guerre depuis une dizaine d’années, ont récemment remis un coup de pression sur les hommes forts de Bamako.
Avec désormais le soutien de l’union européenne annoncé, la possibilité de cette transition se dessine déjà aux yeux du monde.