Il s’agit de la volonté de cette instance de tenir ses engagements en matière de lutte contre le réchauffement climatique. L’annonce de cette action a été faite ce 17 juin 2021.
Ils sont au total 90 villages du Mali et du Sénégal qui bénéficieront des plantations sur une superficie de 2 120 hectares.
Le CIO avait annoncé en mai son intention de créer une «forêt olympique». Il en a fourni les détails dans un communiqué : 355 000 arbres d’essences locales, plantés dans environ 90 villages du Mali et du Sénégal et représentant une superficie de 2 120 hectares.
La plantation devrait avoir lieu aux deuxième et troisième trimestres 2022, en collaboration avec Tree Aid, organisation engagée en Afrique contre la pauvreté et la crise climatique, dit le CIO.
Ledit projet s’inscrira dans la Grande Muraille verte, initiative lancée en 2007 par l’Union africaine face à l’avancée du désert. Il s’agira de créer une bande naturelle de 8 000 km qui traversera l’Afrique d’Ouest en Est et restaurera les terres sur lesquelles pourraient vivre des millions de personnes, dans l’une des régions les plus pauvres du monde qui connaît aussi l’une des augmentations les plus rapides des températures.
Un geste aussi bénéfique pour les récipiendaires que pour l’organisation puisque «la forêt aidera le CIO à devenir une organisation à contribution positive pour le climat d’ici à 2024 et à éliminer de l’atmosphère plus de carbone qu’elle n’en émet», explique son président, Thomas Bach, cité dans le communiqué, publié concomitamment avec la Journée mondiale de lutte contre la désertification et la sécheresse.
La « forêt olympique » est censée absorber 200 000 tonnes d’équivalent CO2, donc davantage que les émissions projetées du CIO entre 2021 et 2024, dit le communiqué.
Cela équivaut à 32 000 vols Genève-Tokyo aller-retour, dit-il. Les Jeux Olympiques devraient afficher à partir de 2030 un bilan carbone négatif, a annoncé en mars le CIO.