Avec une production d’un million de tonnes en 2020, la Côte d’Ivoire est le leader mondial de l’anacarde.
Les trois sites agro-industriels nouvellement construits et équipés seront à Brobo, Yamoussoukro et Bondoukou, villes situées respectivement au Centre et à l’Est du pays.
Le leader africain et mondial dans la production de la noix de cajou transformera dès lors près de « 300 000 tonnes par an dès 2022 » a expliqué Karim Berthé, le directeur de la transformation au CCA.
Selon M. Berthé, le taux de transformation locale sera désormais de « 30 à 40 % » grâce à ces unités.
En 2020, la production brute de cajou ivoirien a atteint pour la première fois le million de tonnes contre 850 000 tonnes en 2019 selon les chiffres officiels. Mais seuls 10 % de cette production ont été transformés sur place.
La Côte d’Ivoire, qui compte 250 000 producteurs regroupés dans une vingtaine de coopératives, vise à terme un taux de transformation de 50 % à l’horizon 2025 de sa production brute de cajou, appelée aussi « anacarde ».
L’amande de la noix de cajou est utilisée en cuisine et dans les cosmétiques, alors que la résine contenue dans sa coque se prête à divers usages industriels, notamment dans les systèmes de freinage des avions.
La noix de cajou brute est exportée vers l’Inde, le Vietnam et le Brésil qui abritent des industries de transformation avant de rejoindre les principaux pays consommateurs : l’Inde, les États-Unis, l’Union européenne, la Chine, les Émirats arabes unis et l’Australie.