Le 6ème sommet de l’Union européenne et l’Union africaine a rendu sa copie à Bruxelles les 17 et 18 février dernier.
La rencontre a été coprésidée par le président du Conseil européen ; Charles Michel, et par le président du Sénégal et président de l’UA, Macky Sall. Une réunion pendant laquelle, le financement des jeunes entrepreneurs africains, a été au cœur des débats.
De façon concrète qu’est-ce qui est prévu ?
Deux programmes sont à l’actif de la France, pour faciliter aux jeunes entrepreneurs africains, l’accès à des financements difficiles à obtenir auprès des banques locales.
Tout d’abord, le Choose Africa, contrôlé par l’Agence française de développement (Afd). Le second, le programme Digital Africa, qui a connu une relance lors du sommet de Montpellier.
Pour le 1er, il permet entre autres de donner des « petits tickets » de 10 000 à 30 000 euros. Cet argent servira à amorcer un projet entrepreneurial. Concernant le second, estimé à plus de 130 millions d’euros, est un soutien à l’endroit des entrepreneurs africains du numérique.
Ce n’est pas tout.
Étant soucieux non seulement de l’avenir des jeunes africains, dont la demande d’emploi est supérieure à l’offre, du taux de chômage qui va crescendo, mais aussi de l’implication des jeunes dans l’entrepreneuriat, le 6e sommet entre l’Afrique et l’Europe, a permis à Macky Sall de présenter l’importance d’un accompagnement pour les jeunes entrepreneurs africains.
Le cri du président en exercice de l’UA, Macky Sall, a été entendu par la France, qui propose de dédier aux jeunes africains, 1% du montant global de l’Aide publique au développement (APD).
Le rêve d’un jeune entrepreneur africain étant de se faire bien former et par la suite de trouver du travail, ce nouveau départ entre l’Afrique et l’Europe serait une solution idoine pour réduire le taux de chômage en Afrique. Comme quoi, l’Afrique est le berceau de l’humanité et résoudre ses difficultés serait produire de l’air au monde entier.