Mise au point ce jour par les autorités du CNT, cette charte nouvellement adoptée, peaufine plusieurs nouveautés. Il s’agit entre autres du nombre de parlementaires désignés et non élus, qui quitte de 121 pour atteindre 147, et pour la durée de la transition.
Toujours contenu dans le texte, il est écrit que les élections présidentielles prochaines, vont marquer la fin de la transition. La date de ces élections future, n’est pas encore connue.
Quant au poste de vice-président de la transition, il a été supprimé. Autrefois, l’actuel président, Assimi Goïta, assumait ses fonctions, avant le deuxième coup d’État de mai 2021. Désormais dans cette nouvelle charte, il est dit qu’en tant que président de transition, le colonel Goïta ne pourra pas se présenter aux prochaines présidentielles et législatives.
Et enfin, il y a l’amnistie votée pour les auteurs des deux derniers coups d’État. Pour ce qui est de la durée de la transition, la nouvelle charte ne fait pas état de délai précis. C’est que les avis divergent à ce sujet et les membres du CNT marchaient un peu sur des œufs. Concernant le projet soumis par la transition, il comprend une période comprise entre six mois à cinq ans, comme recommandée par les Assises nationales.
Au final, les débats poursuivent leurs cours. La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), cette organisation sous-régionale, prévoie en termes de délai, douze (12) mois , le président en exercice l’a récemment déclaré.
Par ailleurs, dans une autre note technique, un document de travail de plusieurs partenaires du Mali notamment : la Cédéao, l’ONU, l’Union africaine, consulté par RFI, il y a deux schémas comme base de discussion : une transition de douze mois, et plan B : une transition de seize mois avant des élections.
C’est ainsi que des décisions importantes et incontournables ont été prises concernant cette nouvelle charte. Celle-ci, qui fera avancer la politique malienne.