Cette inflation qui a affecté l’économie égyptienne l’année dernière, était due particulièrement à plusieurs facteurs tels que : la cherté du blé, le manque de devises pour importer, les dévaluations sans oublier le conflit russo-ukrainien.
Une opération à plusieurs inconnus.
Avec une dette extérieure de 140 milliards de dollars, une importation de la majorité des produits consommés sur son territoire, une inflation des produits alimentaires et des boissons de 40%, une hausse des prix du blé et des céréales et le manque de devises, le gouvernement égyptien a du pain sur la planche pour relancer son économie en 2023.
En plus, l’inflation des prix est grandement due à la chute de la valeur du livre égyptien (la monnaie égyptienne). En effet, cette monnaie a été dévaluée 03 fois en 2022, moyennant ainsi une chute d’environ 70%. Cette situation délicate a favorisé en quelque sorte la demande en importation.
« Le dollars est cher et rare. Les importateurs quant à eux sont incapables de régler les factures des fournisseurs étrangers. Des marchandises d’une valeur de 07 milliards sont abandonnées dans les entrepôts du port, à cause du manque de devises pour payer les fournisseurs », peut-on constater en lisant la presse égyptienne.
Une bouffée d’oxygène.
En décembre 2022, l’appui financier du FMI et du Golfe a avalisé un plan d’aide de 03 milliards de dollars au gouvernement égyptien. Ce n’est pas tout car, le pays pourrait bénéficier de 05 milliards de dollars en provenance de ses pays partenaires. Ces finances permettront au Caire de boucler son budget de 2023 et d’entreprendre des actions de sauvetages pour redresser son économie.
Les consommateurs comme les entreprises espèrent des lendemains meilleurs et demeurent dans l’attente d’un coup de pouce du gouvernement pour relancer leurs différentes activités économiques. Comme quoi, il faut faire quelques pas en arrière pour pouvoir mieux sauter.