Il s’agit du cousin, de la sœur, du petit ami, de la nièce, du neveu et un autre proche de son entourage. Tous autant qu’ils sont, retrouvés morts entre 2012 et 2017, matraqués, étranglés ou tués d’une balle.
L’accusée aurait contracté des assurances vie et funéraires au nom de ses victimes, puis réclamé l’argent après leur mort.
Malgré les faits qui accablent la dame presque âgée de la cinquantaine, elle plaide son innocence et nie tout en bloc
« Je ne suis pas la personne qui a souscrit les polices d’assurance de ma sœur », dit-elle en sa langue d’origine, le Tsonga avant traduction. Elle aurait perçu jusqu’à date selon l’accusation une somme de 80 000 euros grâce à ses différents forfaits.
Plus loin, des présumés complices notamment des tueurs à gages auraient participé aux différents meurtres dont ils étaient chargés d’effectuer la sale besogne mais la présumée coupable des meurtres se serait elle même personnellement chargée de sa sœur Audrey en empoisonnant son thé avant de l’étrangler.
Toujours dans la même mouvance elle prévoyait encore en 2018 de mettre le feu à la maison d’une autre de ses sœurs, mère de cinq enfants dont un bébé, quand le tueur envisagé a craqué… et prévenu la police.
Quelques jours plus tôt, un autre tueur à gages avait vacillé à la vue de la vieille mère de l’accusée. Il avait renoncé à son travail, demandé un verre d’eau à la frêle dame et quitté la maison.