Le Commissaire de l’UA pour l’éducation, Mohamed Belhocine, a souligné que malgré les défis mondiaux, l’organisation s’engage à trouver des solutions à la pauvreté de l’éducation en Afrique. L’une des principales priorités est la réforme de la profession enseignante, car il existe une perception selon laquelle elle a perdu son prestige, entraînant un déclin de l’intérêt pour cette profession.
L’UA vise à mobiliser les efforts et à plaider en faveur de la qualité de l’éducation à travers son année thématique de 2024.
La feuille de route éducative de l’UA pour 2024 priorise dix domaines, dont la promotion de la lecture et d’une éducation adaptée au XXIe siècle, ainsi que la création d’un système éducatif résilient et de haute qualité en Afrique.
Elle vise également à aborder les défis liés à la baisse de la qualité de l’enseignement des sciences et à l’augmentation du taux d’inscription dans les écoles sans augmentation proportionnelle du nombre d’enseignants.
Pour résoudre cela, des programmes complets pour les enseignants seront mis en œuvre pour transformer l’éducation et garantir un taux d’inscription et de transition de 100%.
De plus, l’UA reconnaît l’importance de décoloniser l’enseignement de l’histoire africaine, en veillant à ce qu’elle reflète fidèlement l’histoire et la culture du continent plutôt que de glorifier les récits coloniaux.
De plus, l’attention se porte sur les programmes d’éducation et de formation techniques et professionnelles (EFTP), offrant aux apprenants des voies alternatives vers la réussite.
L’UA est déterminée à doter les enseignants de compétences numériques pour améliorer l’enseignement et l’apprentissage par la numérisation.
En mettant en avant l’éducation comme une priorité absolue et en lançant diverses initiatives, l’UA vise à aborder les défis profondément enracinés du secteur de l’éducation et à poser les bases d’un système éducatif plus inclusif, innovant et de qualité dans toute l’Afrique.