Mupita estime que de telles lois renforceraient la confiance des investisseurs, favoriseraient l’innovation et stimuleraient la croissance de l’industrie.
Il a souligné l’importance des cadres réglementaires harmonisés et mis à jour qui peuvent suivre le rythme de l’ère numérique et soutenir les avancées dans divers secteurs, tels que l’éducation, la santé, la logistique, l’exploitation minière et l’agriculture.
Mupita a appelé les gouvernements africains à créer des conditions commerciales plus équitables pour le secteur des télécommunications en rééquilibrant l’écosystème numérique. Il a noté que le manque d’harmonisation dans les cadres réglementaires entre les pays est une difficulté pour les opérateurs multinationaux tels que MTN, qui opère dans 19 marchés.
La modernisation et l’évolution des réglementations sont essentielles pour attirer les capitaux mondiaux et sécuriser les 100 milliards de dollars d’investissements nécessaires pour atteindre un accès Internet haut débit universel en Afrique d’ici 2030.
L’appel de MTN en faveur de lois sur les télécommunications actualisées s’aligne sur l’appel de la GSM Association, un organisme mondial représentant les opérateurs de réseaux mobiles, qui exhorte les décideurs à mettre en œuvre des réglementations basées sur des principes internationalement acceptés.
Le besoin de réglementations claires et modernes fait suite à des défis juridiques auxquels MTN a été confronté dans certains marchés africains, tels qu’un litige sur les impôts au Ghana et des difficultés d’accès aux comptes bancaires au Cameroun. Ces situations ont attiré l’attention du gouvernement sud-africain, qui a exprimé des préoccupations concernant le traitement de MTN.