Ces programmes sont lancés par le Centre de la CEDEAO, dédié au développement du genre (CCDG). Cette initiative, incluse dans la stratégie et le planning 2020-2030, vise à diminuer les éventuelles menaces liées au genre.
En effet, ce projet, qui repose sur quatre aspects, permettra d’offrir aux enfants, hommes, jeunes et femmes une aide médicale, financière et technique. Ainsi, le premier volet est centré sur un soutien financier et médical aux femmes qui souffrent de problèmes liés à l’accouchement (La fistule obstétricale).
Le second aspect s’articule autour du soutien à la progression des filles dans l’apprentissage spécialisé. Dans le cadre du troisième aspect, les femmes entrepreneures dans la transformation des produits industriels, agricoles et de la pêche bénéficieront d’une aide financière et technique.
Quant au dernier volet de ces programmes sur le genre, il s’agit d’un projet intitulé « 50 millions de femmes africaines ont la parole ». Celui-ci permettra à la gent féminine de devenir autonome.
Étant donné que l’émancipation des femmes et l’égalité des sexes sont des débats actuels en Afrique, la création de ce centre jouera un rôle majeur pour limiter les inégalités subies par la gent féminine dans la société et le monde professionnel.
Le commissaire au développement humain et des affaires sociales de la CEDEAO, Fatou Sow Sarr, chargé de diriger ledit centre, est revenu sur les raisons de cette initiative.
« Créer le Centre de la CEDEAO pour le développement du genre est le résultat d’une volonté politique et d’une ambition commune pour lutter contre les inégalités de genre et sociales, qui freinent la croissance socio-économique de notre région », a-t-il exprimé lors de la cérémonie de lancement des programmes, le 21 juin.
À sa suite, le ministre ivoirien de la Famille, de la Femme et de l’Enfant, Nasseneba Touré, a réitéré le soutien et la promotion des programmes genre de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest par son ministère. Selon lui, le Chef de l’État ivoirien, SE Alassane Ouattara, et le Premier ministre ivoirien attribuent à la femme un rôle essentiel dans la politique gouvernementale de la Côte d’Ivoire.
La Côte d’Ivoire n’a ménagé aucun effort pour promouvoir et valoriser les droits des femmes durant les 15 dernières années, dans la mesure où en 2017-2018, elle a enregistré un taux de 99,93 % de scolarisation des jeunes filles, contrairement à 2013-2014 où ce taux était de 89,60 %.
Ce Centre de la CEDEAO consacré au développement du genre donnera un nouvel élan aux multiples efforts du gouvernement ivoirien, permettra aux femmes de l’Afrique de l’Ouest d’atteindre progressivement l’autonomie, mais aussi de participer au développement économique de cette zone.