Le salaire minimum passe de 32 000 kwanzas à 70 000 et 50 000 kwanzas. Cette augmentation de salaire concerne les startups et les micro-entreprises. Elle va favoriser la protection des niveaux de formation, d’emploi et d’activité économique.
De plus, cette hausse permettra de consacrer plus de souplesse dans la définition des salaires minima par groupe économique, secteur d’activité et par industrie, ceci via un accord collectif. Ledit accord tiendra compte du niveau de compétence, de production et de la phase de développement.
Selon la ministre angolaise de l’Administration publique, Teresa Rodrigues Dias, l’État détient la charge de fixer le salaire minimum en fonction des ressources disponibles, tout en s’assurant que celui-ci n’affecte pas le secteur des affaires.
Pour y parvenir, le dialogue a été la clé. Teresa Rodrigues Dias a précisé que le gouvernement a échangé avec les travailleurs et les employeurs. Au terme de ce dialogue, l’application de la nouvelle mesure est une obligation pour les employeurs.
Cependant, les entreprises ayant des difficultés à payer le nouveau salaire minimum sont invitées à se signaler auprès du gouvernement. Ainsi, pour ne pas alourdir le taux de chômage du pays, l’exécutif pourra exceptionnellement valider le paiement en dessous des nouvelles mesures.
Le conseil des ministres s’est réuni autour du président de la République, João Lourenço, pour examiner le décret présidentiel portant sur l’augmentation du salaire minimum. Ce dernier précise qu’après un an (12 mois) de son entrée en vigueur, le salaire minimum passera à 100 000 kwanzas.
Cette nouvelle mesure est une action majeure dans l’engagement de l’exécutif pour améliorer les conditions de vie des travailleurs en Angola.