L‘Alliance Smart Africa a lancé la SADA sur le sol congolais. Elle est à cet effet un écosystème d’apprentissage dynamique panafricain qui a pour mission l’amélioration des qualifications en matière de compétences numériques d’une part, et d’autre part l’employabilité et la réponse aux différents besoins émergents en talents des citoyens du continent africain.
L’objectif de la SADA et les moyens qu’elle dispose.
Atteindre plus de 22 000 bénéficiaires formés d’ici l’an 2023, la SADA pourra y parvenir à l’aide de 05 modules bien structurés.
Entre autres les « compétences numériques pour tous », dans lesquelles la littératie numérique d’un citoyen africain inclusif est évoquée. Une « formation spécialisée en TIC » qui servira à développer et à entretenir un écosystème d’innovateurs et d’entrepreneurs en technologie numérique.
Une « formation informatique avancée », qui va soutenir l’apprentissage et la recherche numérique durant toute la carrière. Un « renforcement des capacités des décideurs (CBDM) » qui va apporter aux politiques et aux décideurs les dernières tendances technologiques pour prendre des décisions mieux éclairées.
Et pour terminer, la « STEAM Advocacy », qui va renforcer la capacité numérique des systèmes éducatifs africains pour intégrer non seulement les sciences, la technologie, les arts, les mathématiques, mais aussi l’ingénierie.
La SADA en chiffre depuis sa création.
Lancée en août 2020 et figée sur la CBDM, la SADA a réussi à former plus de 2000 responsables politiques et des décideurs dans 26 pays, ce sur des sujets d’actualité, en ce qui concerne la transformation numérique. Et dans ce domaine, elle a pu s’étaler durant la formation sur les cas d’utilisation de l’intelligence Artificielle, la protection et la confidentialité des données, les politiques de haut débit en milieu rural, l’identité numérique pour les mal desservis, le paiement électronique, les technologies de sécurité, la connectivité 5G, pour ne citer que ceux-ci.
Une académie qui vient faire montre une fois de plus de l’énorme potentiel de l’Afrique, mais aussi du fait qu’une réelle prise de conscience de ce potentiel a été faite, ce qui donne lieu à de telles opportunités et réalisations.