En effet, dans un communiqué signé par Namahoua Touré Bamba, le directeur général de l’ARTCI, publié le 08 août 2023, l’ARTCI a demandé aux entreprises derrières ces plateformes de se conformer à la réglementation en vigueur dans un délai de 10 jours à partir de la diffusion dudit communiqué.
Car, en Côte d’Ivoire, la loi n°2013-450 du 19 juin 2013 régissant le traitement des données à caractère personnel préconise que le traitement de telles données doit faire l’objet d’une déclaration préalable auprès de l’Autorité de protection des données. Dans ce cas, c’est l’ARTCI qui assume cette mission.
L’ARTCI a ainsi précisé qu’aucune autorisation de traitement de données n’a été délivrée aux plateformes « Easy cash », « Côte d’Ivoire money » et « Rapide money ».
Alors, pour se conformer à la réglementation, ces entreprises doivent soumettre une demande à l’ARTCI, qui délivrera un récépissé en réponse, le cas échéant, par voie électronique.
Soulignons que cette initiative de l’ARTCI vise à assurer la protection des données personnelles des citoyens et à garantir que les activités de prêts en ligne respectent les normes réglementaires en matière de traitement de données en Côte d’Ivoire.
Il est à noter que Rapide Money, encore appelée Orange Money est un service permettant les dépôts et retraits d’argent, l’achat de crédit téléphonique et le paiement des factures Orange. Orange Money a été déployée pour la première fois en Côte d’Ivoire en décembre 2008. Après un lancement discret, Orange organise une large campagne publicitaire en Côte d’Ivoire en 2009 et atteint entre 100 000 et 150 000 abonnés en un an.
De son coté, créé en 2001, Easy Cash est aujourd’hui le 1er réseau français d’achat-vente d’objets d’occasion et reconditionnés avec en 2022 un CA de +245M € (+20% vs 2021), +130 magasins en France, un e-shop et des partenariats avec la grande distribution.
Espérons que cette résolution puisse s’avérer capitale. Car, toute entreprise ou plateforme devrait évoluer dans la légalité.