Une grève des enseignants d’universités lancée depuis neuf mois déjà, vaut fermeture des universités publiques du Nigeria. En effet, les négociations entre la représentation des enseignants et le gouvernement fédéral ont échoué, a informé VOA. Le syndicat des enseignants oblige le paiement des salaires et a fait savoir aux étudiants et aux parents de ne point s’attendre à une reprise des cours de si tôt .
Pour le syndicat des enseignants des universités publiques nigérianes, aucun espoir n’est à envisager pour que la grève prenne fin bientôt. Car le gouvernement fédéral n’est pas disposé à faire des acceptations. La centrale syndicale a ordonné à ses membres, d’obtenir des moyens alternatifs de survie.
Par ailleurs, l’un des points du litige est axé sur le système intégré d’information sur le salaire des enseignants ( IPPIS ). Un projet de nouvelle technologie mis au point par le gouvernement fédéral.
Dans ce lieu estudiantin qu’est l’université de Abuja, capitale Nigériane, les activités sont en perte de vitesse , à la suite de cette grève illimitée. Désormais le campus est désert . Il n’y a ni étudiants, ni enseignants et les salles de classe sont dénuées.
Le gouvernement fédéral intransigeant, menace de faire usage des dispositions, de la législation sur le travail ou d’autres voies si le syndicat persévère dans la poursuite de la grève.
Le Nigeria est un pays où le système universitaire est largement dominé par les établissements publiques. La multiplication des grèves des enseignants du cycle supérieur constitue de ce fait, un coup dur pour le système éducatif du pays.