Dix jours après la fin des mouvements sociaux qui ont bouleversés le Nigeria, quatre manifestants ont été arrêtés. Le mois d’octobre terminé, les protestations contres les violences policières se sont accentuées dans le pays. « quatre de nos membres ont été arrêtés ce matin devant l’Assemblée nationale (…) ils ont dit qu’ils voulaient les inculper, qu’ils le fassent donc », dénonce Deji Adeyanju, militant des droits de l’homme, ayant participé au mouvement contre les abus policiers du mois d’octobre. Au regard de la gravité de la situation « les manifestations contre ces violences continueront jusqu’à ce que nos demandes soient entendues », a t-il ajouté.
D’après l’AFP, des dizaines de personnes s’étaient rassemblées à Abuja, dans le but d’exiger la fin des agressions policières et une réforme générale du pouvoir. Le président de la République du Nigeria, Muhammadou Buhari, a interrompu l’unité de la police au cours de la contestation.
Selon Amnesty international, au moins 56 morts ont été dénombré dans le pays au cours du mois d’octobre. C’est une fusillade au péage de Lekki, épicentre de la contestation à Lagos, qui avait provoqué un onde de choc .
Les manifestations se poursuivent dans la capitale nigériane. Même si les militants sont surveillés de très près par les forces de l’ordre, en vue d’éviter d’autres soulèvements.