L’objectif de cette reforme est de fournir aux Ougandais une énergie électrique beaucoup moins chère. Et cette volonté, le gouvernement, à travers le ministère ougandais de l’Énergie l’a faite savoir via un communiqué. Il est reproché aux partenaires privés étrangers, notamment la société sud-africaine Eskom et le consortium international Umeme de pratiquer des tarifs trop élevés.
C’est le même constat fait par le président lui-même. Yoweri Museveni, les a d’ailleurs critiqués à plusieurs reprises, allant jusqu’à évoquer des actes d’escroquerie, en complicité avec de hauts responsables ougandais. Face à cette situation le gouvernement a instruit au ministère de l’Énergie l’interdiction de reconduction des contrats qui le liaient à Eskom et Umeme, des contrats qui arrivent respectivement à échéance en 2023 et 2025.
En retour et ce, dans les plus brefs délais, l’Ouganda entend créer une nouvelle société publique. Il s’agit de la Compagnie nationale ougandaise de l’électricité qui gérera la production et la distribution. Selon le communiqué du ministère, cette réforme, devrait « minimiser la part trop chère des capitaux privés investis ».
57% des Ougandais ont accès à l’électricité, chiffre révélé par le Bureau national des statistiques. Cependant le service de distribution reste souvent défaillant.