Nana Akufo – Addo a été réélu ce mercredi neuf (9) décembre 2020, face à son rival historique John Mahama, opposant pour la troisième fois. Le chef de l’État, leader du nouveau parti politique ( NPP ), s’est imposé face au candidat du congrès national démocratique, avec 51,59 % des voix contre 47,63%. C’est ce qu’a annoncé la présidente de la commission électorale, Jean Adukwei Mensa, dans une vidéo diffusée en direct sur les réseaux sociaux.
Au lieu de vingt-quatre heure ( 24 ) , il en a fallu quarante huit (48 ) pour proclamer les résultats de ce scrutin du décembre 2020. Pour cela, la présidente de la commission électorale s’est excusée pour l’angoisse causée par l’attente de ces résultats. Malgré que le suspense a duré, la surprise n’est finalement pas grande. D’après les chiffres diffusés partiellement par les médias locaux, le président sortant Nana Akufo-Addo est vainqueur. Jusqu’ici, l’opposition maintien qu’elle a remporté la majorité parlementaire avec 140 sièges sur 275.
Nana Akufo-Addo, à nouveau vainqueur
Le président ghanéen, Nana Akufo-Addo, vainqueur de cette élection, est un ancien avocat de 76ans. Au début des années 1970, son père avait été président avant lui. Deux décennies avant , il était ministre de la justice d’abord puis des affaires étrangères. À la tête du nouveau parti patriotique, Nana Akufo-Addo s’est présenté à l’élection présidentielle de 2012, où il a perdu face à son adversaire John Mahama et quatre ans après, il prend sa revanche.
Élu sur la promesse de » mettre fin à la corruption et relancer la croissance alors en détresse « , il divise par deux, le déficit du budget de l’État grâce à une politique de rigueur. Dans le domaine des infrastructures et les hydrocarbures, il investit grandement, il relance le secteur industriel et après quelques mois, le Ghana se place parmi les 10 pays au monde ayant la croissance la plus rapide.
Homme de grandes performances, celles-ci ont subi d’arrêts au cour de cette année, du fait de la pandémie à Corona virus. Le mandat du président sortant a aussi été impacté par des scandales de corruption, la démission surprise du procureur Anti-corruption Martin Amidu, le mois dernier.
Confronté à de nombreuses difficultés, c’est avec ces défis qu’il va falloir que le président réélu compose son nouveau mandat.