« Transférer des compétences aux pays hôtes et permettre la mise en place des lignes de productions de vaccins dans le continent africain et pour l’Afrique », tels sont les objectifs visés par ce projet prometteur.
Tout est dit.
« C’est une grande responsabilité scientifique pour nous de pouvoir produire ces vaccins aux normes scientifiques de l’Europe. Parce qu’il ne faudrait pas penser qu’il va y avoir deux catégories de vaccins : un vaccin produit en Europe pour les Européens, un autre vaccin, certainement inférieur, produit en Afrique pour les Africains », dévoile Aïssata Tall Sall, le ministre des Affaires étrangères du Sénégal.
En effet, BIONTECH financera la construction des sites d’une part, et d’autre part devra gérer la production du vaccin. Quant aux pays hôtes, ils devront entre autres prendre en charge le conditionnement des vaccins.
D’une pierre deux coups.
« Ces vaccins seront produits essentiellement pour l’exportation dans les pays africains qui en ont besoin. Et effectivement il y a un gap en termes d’accès aux vaccins pour le Covid. Mais comme on l’a dit cette technologie peut être aussi utilisée pour la fabrication d’autres vaccins, notamment le vaccin contre la malaria, la tuberculose en fonction des études qui sont en cours », décrit Daniel Ngamije, le ministre rwandais de la Santé.
Et selon le ministre rwandais de la santé, la construction de l’usine rwandaise sera lancée d’ici juillet 2022. Cette dernière aura une capacité de 50 millions de doses par an. Des chiffres qui pourront connaître une augmentation remarquable.
Ce n’est que la partie visible de l’iceberg. Le projet lui est estimé à plus de 100 millions d’euros soit 65 milliards 595 millions 703 milles 501,45 de FCFA.
Ainsi l’Afrique pourra profiter de l’expertise de la structure sanitaire allemande pour de meilleurs soins, et pourquoi pas gagner davantage en techniques sanitaires.