Cette rencontre politique s’est déroulée dans le stricte maintien du chef de la junte militaire, à la tête de l’État et en prolongeant la période de transition vers les élections, à deux ans maximum.
Suite à cette assemblée, le chef de la junte, Mahamat Idriss Déby Itno sera autorisé à être candidat à la présidentielle, bien que la transition était censée prendre fin le 20 Octobre prochain.
En effet, Mahamat Idriss Deby Itno et Pahimi Padacké Albert pourront présenter leurs candidatures aux prochaines élections d’ici la fin de la transition. C’est l’une des principales résolutions de la plénière de ce samedi.
Par ailleurs, les participants au Dialogue National Inclusif ont également décidé d’accorder un mandat de cinq ans, renouvelable une seule fois au prochain président élu. Cependant, il ne devra modifier sous aucun prétexte la Constitution pour faire un troisième mandat.
Selon le Conseil National de Transition, une révision du Parlement provisoire, doit aussi être faite : le nombre de représentants y siégeant doit augmenter avec 45 représentants des mouvements rebelles. Ce qui a provoqué une levée de bouclier des partis politiques.
En réponse à cette proposition, un représentant des rebelles a vu bon de rappeler que : « Pendant 30 ans, vous avez fait semblant de vous opposer. Il a fallu que nous prenions des armes pour qu’une transition s’impose. Merci de vous calmer ».
Les discussions ont battu leur plein au sein de cette assemblée. Tout compte fait, des mesures ont été prises, pour le bien de la nation tchadienne. La population quant à elle, n’attend que l’application de ces mesures.