Pour la réussite de cette opération, l’état-major général des armées a mis ensemble ses unités conventionnelles et les forces spéciales notamment l’armée de terre, l’armée de l’air et la gendarmerie qui ont fourni l’essentiel des ressources.
Certaines vidéos ont fait le tour de la toile il y’a quelques jours, montrant des hommes armés, parader à moto dans plusieurs localité en invitant les populations à les rejoindre. Par ailleurs on pouvait voir des hommes armés discuter avec les populations dans certaines localités. Des images qui avaient indigné de nombreux internautes qui accusaient l’État d’avoir abandonné une partie des populations.
Cette offensive lancée est donc une occasion pour l’Etat de réaffirmer son autorité. Il fallait à tout prix neutraliser ces groupes armés terroristes qui sévissent dans ces. L’offensive est baptisée « hounè » qui signifie « dignité » en langue fulfuldé.
Ladite offensive cible plusieurs localités des régions du Sahel et du Nord en l’occurrence Koumbri, Kain, Sollé, Titao… Toute la partie nord du territoire qui part de la ville de Ouahigouya jusqu’à la frontière du Mali.
L’opération qui dure une semaine porte déjà ses fruits. En dehors des dizaines de terroristes neutralisés, quatre bases qui servaient de centre d’opération pour les terroristes ont été détruites également.
Les forces armées Burkinabè ont récupéré sur place plusieurs matériels : armes de guerre, munitions, moyens de communication (radio-émetteurs et récepteurs, téléphones portables) ainsi que du matériel servant à la fabrication des engins explosifs improvisés.
Des motocyclettes et des bidons de carburant se comptent aussi parmi le butin saisi.