Ladite usine financée par régional Atlantic Bank Group à hauteur de 111 millions d’euros soit 72 milliards 783 millions 352 mil 941,18 FCFA, va s’étendre sur 9 hectares de terrain.
Des objectifs bien précis.
Pour terminer cette usine, cela va prendre 24 mois de construction. Cependant, le futur plan de production sera de 64 000 tonnes de cacao par an, ce pour un début. Ensuite le plan sera revu à 100 000 tonnes de production par an. Quant aux revenus que pourra générer une telle infrastructure, ils sont estimés à 152,4 millions d’euros soit environ 100 milliards de FCFA.
Ceci n’est pas une surprise, car la Côte d’Ivoire, déjà grand producteur de fèves de cacao en Afrique entreprend depuis un bon moment une transformation locale de la moitié de sa production annuelle, vue à 2,2 millions de tonnes en 2021.
« Aucun pays ne peut se développer plus rapidement que son secteur privé. C’est parce qu’il y a un secteur privé dynamique que l’État est capable de générer des ressources », a souligné le premier ministre ivoirien, Patrick Achi lors de la cérémonie de pose de la première pierre qu’il a présidée.
En voilà un grand pas vers l’avant pour la Côte d’Ivoire, car le véritable développement d’un pays africain devrait passer par une production locale basée sur des infrastructures dédiées à chaque secteur. Rendez-vous en 2024-2025 pour déguster les premiers produits issus de cette usine de transformation de cacao.