Après le Gabon, Macron ira ensuite en Angola, au Congo Brazzaville et en RDC. Il a été accueilli au palais présidentiel par son homologue Ali Bongo pour un un dîner de travail.
Objectif de leur dîner : la préparation de la deuxième journée du One Forest Summit, un sommet organisé par la France et le Gabon sur la protection des forêts tropicales et notamment celle du bassin du Congo, aujourd’hui considérée comme le premier poumon vert de la planète.
Mais avant la rencontre des chefs d’États prévu ce jeudi dans l’après-midi, la journée a commencé en forêt pour Emmanuel Macron. C’est ainsi qu’à une vingtaine de kilomètres de la capitale gabonaise, le président français s’est déplacé pour une marche en compagnie du ministre gabonais de l’environnement, Lee White.
Un déplacement avant tout pour l’image.
Il a rencontré à l’Arboretum Raponda Walker, le commissaire général du centre de recherche scientifique et technologique du Gabon, Alfred Ngomanda, qui lui a détaillé les problématiques auxquelles sont aujourd’hui confrontées les forêts du bassin du Congo.
Après quelques quelques heures d’échange le président rentre dans la capitale pour y rencontrer la communauté française de Libreville. Dans son discours, il est revenu sur les critiques à l’encontre de cette visite en pleine année électorale.
Il a rappelé que « au Gabon comme ailleurs, la France est un interlocuteur neutre, qui parle à tout le monde, et dont le rôle n’est pas d’interférer dans les échéances de politique intérieure ».
« Je ne suis pas venu « investir » en personne. Je ne suis venu témoigner que de mon amitié et de ma considération à la un pays et à un peuple frère », a rassuré le président français.
Cette visite du président français symbolise sa première descente en tant que président français sur la terre gabonaise et la deuxième descente d’un président français, ce depuis l’ère d’Ali Bongo (2009-2023). Nicolas Sarkozy étant le 1er président français à effectuer une visite officielle au Gabon (février 2010).
Par Sidonie NGO (Stagiaire)