Cette année, l’inde accueille et préside le groupe des plus grandes économies développées et émergentes de la planète.
Le Premier ministre indien Narendra Modi, a entamé son discours d’ouverture en souhaitant la bienvenue à son tout nouveau membre : « Avec l’approbation de tous et avant d’aller plus loin, je voudrais demander au chef de l’Union africaine (UA) de prendre place en tant que membre permanent du G20. »
Le président en exercice de l’Union africaine et chef d’État des Comores, Azali Assoumani, a ensuite pris place aux côtés des autres dirigeants du G20. Établie à Addis Abeba, capitale de l’Éthiopie, l’UA compte 55 membres (dont six suspendus), totalisant trois mille milliards de dollars de PIB. Le continent n’était jusque-là représenté au G20 que par un seul État, l’Afrique du Sud.
Son entrée au G20 est une victoire diplomatique notable pour M. Modi, qui a porté l’initiative et redore ainsi le blason du chef d’État indien à l’étranger, avant qu’il ne brigue probablement un nouveau mandat l’an prochain. L’Inde, qui préside cette année ce groupe rassemblant les plus grandes économies occidentales et émergentes, a affiché sa volonté d’être le porte-voix pour « les besoins des pays du Sud » dans un monde divisé.