La mission première de cette école est le renforcement de l’arsenal sécuritaire national, notamment la formation des futurs cadres de l’armée malienne.
Cette École de Guerre du Mali, L’EGM, aura pour but d’assurer une formation de haut niveau aux officiers supérieurs des forces de défense et de sécurité: armée, police, gendarmerie mais aussi à certains cadres civils. Elle sera également un lieu de recherche sur les stratégies de défense et de sécurité, en collaboration avec le milieu universitaire.
Par ailleurs, les officiers qui en sortiront auront vocation d’occuper les plus hauts postes d’un état-major, au sein de l’armée malienne, plus encore, dans les opérations internationales telles que les missions onusiennes de maintien de la paix.
Pour rappel, ladite école de guerre a été évoquée depuis plusieurs années déjà. Cependant, les autorités de transition en ont fait une priorité pour acquérir en autonomie et en cohésion. De nos jours, les cadres supérieurs de l’armée se forment à l’étranger, d’où une dépendance pour le nombre de places, et dans des pays différents, ce qui suscite ensuite des querelles internes.
Toutefois, aucune date ni lieu n’ont encore été décidés. Quant au coût de la future école de guerre, il est estimé à plus de 2,5 milliards de francs CFA. Bien que la polémique ne désenfle sur la possible arrivée du groupe Wagner au Mali, auquel des missions d’instruction pourraient être confiées, c’est une entreprise française composée d’anciens militaires, qui a été sollicitée pour les formations de la future école de guerre. Pour l’heure, les autorités restent en attente du début des travaux.